Deux salles d’arts plastiques du collège portent le nom du plasticien guadeloupéen Michel Rovelas.
La cérémonie d’éponymie s’est déroulée le jeudi 18 Octobre au collège.
« L’inauguration de la salle Michel Rovelas est un hommage à la plus grande figure des artistes plasticiens de la Guadeloupe » a déclaré Mme La Principale du collège.
En effet la politique de l’établissement consiste à donner à des salles les noms d’artistes ou d’écrivains dignes de servir de modèles à la jeunesse.
C’est en ce sens que Stonko Lewest, accompagné de Josette Bargas, a pris l’initiative d’organiser cette manifestation.
Michel Rovelas a été choisi parce qu’il représente l’évolution de la peinture en Guadeloupe et a inspiré plusieurs peintres guadeloupéens.
Les professeurs d’arts plastique du collège ont préparé les élèves à la bibliographie de cet artiste qui devient le parrain de leurs deux salles.
Durant la matinée les élèves ont pu échanger avec l’artiste qui a pris plaisir à leur donner de nombreux conseils.
Michel Rovelas en quelques lignes
Michel Rovelas, est né à Pointe-à-Pitre en 1939 et il a grandi à Capesterre-Belle-Eau face à l’usine Marquisat. Il est un artiste plasticien, sculpteur et illustrateur guadeloupéen.
Dès l’âge de quatre ans, il aimait le pinceau. A sept ans, il peignait déjà des panneaux pour la fête des marchandes sur la place du marché de la commune.
C’est jeune étudiant en mathématiques à Paris, que se fit le déclic. Il décide alors de se consacrer entièrement à sa passion : l’art pictural.
Il fréquente des galeries d’arts et ce faisant, crée des liens avec des artistes prestigieux.
De retour en Guadeloupe, l’artiste crée en 1972 une école de peinture à Pointe-à-Pitre.
Quelques années plus tard, il devient le directeur de l’école d’arts plastiques du Lamentin.
Michel Rovelas a fait connaître l’art guadeloupéen dans la Caraïbe et dans de grandes métropoles d’Amérique, d’Europe et d’Asie.
De la première exposition en 1967 à la Galerie Soulanges (Paris), en arrêtant le regard sur Rémy Nainsouta (Pointe-à-Pitre) en 1971, Valence (Espagne) où il reçut l’ovation ministérielle en 2005, jusqu’à la dernière « Or et Peaux – Nouvelles mythologies » en 2007 à la fondation Clément (François en Martinique), Michel Rovelas a signé un nombre impressionnant de somptueuses œuvres qui font date dans l’histoire, sans oublier ses sculptures monumentales.